Ce mouvement né en 1907 dans l’atelier de Picasso et qui a son apogée entre 1920 et 1924 se caractérise par la réalisation d’oeuvres d’art ou dominent les figures géométrique. L’objectif des artistes cubiste est de représenter des volumes alors que la toile est plate en utilisent des formes géométriques: ronds, des carrés ou losanges en simplifiant la réalité pour ne garder que les contours des formes. Deux écoles se distinguent. D’un côté Metzinger, Lhote, Moreau et Léger constituent l’impressionnisme en recherchant les plans constructifs de l’objet, aboutissant à son fractionnement.Leur méthode, scientifique, objective et intellectuelle, reste une interprétation du monde extérieur. L’aspect « cubiste » est pour cette école un moyen. De l’autre Picasso, Juan Gris, Braque , Gleizes, Delaunay, Marcoussis, Ozenfant, Jeanneret ne recherche plus aucune représentation de la nature. L’oeuvre d’art est pour eux une expansion lyrique purement subjective de la pensée humaine sans correspondance avec le spectateur. Il partent de l’effet produit sur la sensibilité par les lignes et les couleurs. Les combinaisons qui en résultent dérivent uniquement de la conscience, de l’instinct poétique ou du raisonnement de l’artiste . L’oeuvre réalisée devient un objet en soi, un but, une fin.
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Tableau « Composition 1920 1923 » actuellement au Musée de la Poste pour l’exposition Du Cubisme et après et qui fut ainsi intitulé et daté par Albert Gleizes lui-même. Le sous-titre de « l’écuyère » est suggéré par le Musée national d’art moderne. Le timbre émis en 1981 et reprenant l’oeuvre de Gleizes marque le centenaire de la naissance de l’artiste.
Les deux écoles, niant les règles traditionnelles de la perspective et recherchant une interprétation nouvelle du volume, considèraient que l’espace est le lieu des simultanéités et des échanges, ou interfèrent l’objet et le sujet. Gleizes et Metzinger ont été les premiers à théoriser le cubisme à travers notamment de leur livre Du « Cubisme ». Gleizes et Metzinger ont fait connaissance en 1909 figurent parmi les tenants d’un cubisme plus accessible, conciliant la rupture avant-gardiste et la tradition. Si Gleizes et Metzinger n’ont pas la notoriété de Picasso ou Braque, leur rôle à été prépondérant dans la découverte et la propagation du cubisme en France et à l’étranger.
Albert Gleizes: D’après Autoportrait 1919, Collection Musée d’art Moderne de la ville de Paris
Depuis le 9 mai L’Adresse Musée de La Poste et pour fêter le centenaire de la publication de l’ouvrage d’Albert Gleizes et Jean Metzinger Du « Cubisme » propose une exposition Du Cubisme et après consacrée a ces deux peintres et au Cubisme. La deuxieme partie de l’exposition rend compte de la diversité du cubisme, né en 1907; on y découvre les artistes de la Section d’Or: Villon, Hupka, Le fauconnier, Lhote, La fresnaye, Archipenko…80 tableaux et dessins, documents, films ainsi qu’une quinzaine d’oeuvres de leurs amis ayant pris part à l’aventure cubiste y sont exposé. Vous avez jusqu’au 22 septembre pour aller admirer cette superbe exposition qui est gratuite si vous prenez un billet pour visiter le Musée de la Poste. Pour accompagner cet évènement La Poste a émis un carnet de douze timbres autocollants à validité permanente pour une lettre prioritaire jusqu’à 20 grammes à destination de la France. Ce carnet illustré de 12 œuvres d’inspiration cubiste rend ainsi hommage aux peintres cubistes. Deux tableaux de Gleizes et Metzinger y sont bien sur représentés:
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Albert Gleizes – Le Chant de guerre, portrait de Florent Schmitt (1915).
Jean Metzinger – L’oiseau bleu (1912-1913).
A noter que chaque visiteur recevra glissé dans le guide de l’exposition, une carte préoblitéré aux couleurs de l’exposition, l’occasion pour le collectionneur de se transmettre un petit souvenir de cette superbe exposition:
“Gleizes-Metzinger. Du cubisme et après”, du 9 mai au 22 septembre, galerie du Messager, l’Adresse Musée de La Poste, 34 Bd de Vaugirard, Paris 15ème.