La bataille de Stalingrad prend fin le 2 février 1943. A la fin du mois d’août 1942, les Allemands avaient atteint Stalingrad, sur le bord de la Volga, mais il y rencontraient une résistance acharnée, quartier par quartier, rue par rue, maison par maison. Défendue par le général Tchouikov soutenu par la population, la plus grande partie de Stalingrad se trouva néanmoins, fin octobre 1942, aux mains des allemands. Pendant ce temps, l’armée rouge sous le commandement de Joukov prépara une contre-offensive et encercla la 6eme armée allemande du général Paulus dans Stalingrad avec l’appui de Rokossovski au nord et celui de Ieremenko au sud . Après plusieurs semaines de furieux combats le général allemand Friedrich Paulus, a qui Hitler avait interdit de battre en retraite était capturé. Deux jours après sa capture, le 2 février 19243 il capitule et signe la reddition de ses troupes.
Près de sept mois de combat et un hiver très rude ont coûté la vie à 750000 soldats et 250000 civils, mais la grande victoire remporté à Stalingrad a incontestablement marqué, pour les Soviétiques et tous les Européens vivant sous le joug nazi, le tournant de la guerre.
« Les forces allemandes du Caucase traversèrent le Don sans encombres à Rostov, au moment précis ou les forces de Stalingrad s’effondrèrent. Paulus lui-même et une importante partie des troupes capitulèrent le 31 janvier. La dernière fraction capitula le 2 février. En tout 92000 Allemands avaient été faits prisonniers depuis le déclenchement de l’attaque, trois semaines auparavant, et le total des pertes s’élevait à près de trois fois ce chiffre. Parmi les prisonniers figuraient 24 généraux. Les généraux allemands du front de l’Est avaient été dotés de capsules de poison pour le cas ou ils auraient été capturés par les soviétiques mais très peu semblent en avoir fait usage…Mais la chute de Stalingrad agit comme un poison dans l’esprit des généraux allemands ou qu’ils fussent, sapant leur confiance dans la stratégie qu’ils étaient chargés d’appliquer. Moralement plus que matériellement, le désastre subit par l’armée de Stalingrad eut conséquences sont l’armée allemande ne se remit jamais » Lidell Hart (historien militaire anglais)