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Le retable d’Issenheim.

Fascinant chef d’œuvre de la Renaissance, le Retable d’Issenheim (ou Retable des Ardents) du peintre Mathias Grünewald est connu dans le monde entier. 2012 marque l’année du 500ème anniversaire de sa création. La Poste commémore elle aussi les 500 ans du Retable d’Issenheim, en créant grâce à une prouesse technique, un bloc de timbres polyptique. Ce dernier s’ouvre à la façon du retable, permettant ainsi d’admirer la reproduction du rétable comme si c’était le vrai. Une originalité donc pour les collectionneurs et amateurs de beaux timbres. Ce chef d’œuvre réalisé entre 1512 et 1516 représente les grands moments de la vie de Jésus: l’annonciation faite à Marie, la Nativité, la Crucifixion et la Résurrection. Mathis Gothard Nithard, plus connu sous le nom de Grünewald reçut commande du couvent des Antonins d’Issenheim, à une vingtaine de kilomètres de Colmar, de peindre des volets pour le retable sculpté du maître-autel de leur église. Le retable rappelle aussi la place des saints dans la pratique quotidienne de la religion. Les retables étaient placés dans les chœurs des églises surélévé de quelques marches pour être mieux vus, derrière l’autel: d’où leur nom qui vient du latin retro et tabula. Authentique oeuvre d’art, le retable d’Issenheim avait une fonction principale: accompagner les malades atteints du feu de saint Antoine (maladie dégénérative provoquée par l’ergot de seigle, accompagnée de visions hallucinatoires) et que soignait l’ordre des Antonins qui l’a commandé. Les malades reconnaissaient dans le Christ mourant et ressuscitant leur propre croix, leur propre chemin Pascal.

Bloc de timbres polyptique reproduction du retable d’Issenheim (ou d’Isenheim) par Matthias Grünewald(1512-1516). Composé de trois timbres représentant les sculptures réalisés par Nicolas de Hauguenau (Saint Augustin, Saint Antoine et Saint Jérôme) insérés dans la caisse du retable, le bloc s’ouvre s’ouvre à la façon du retable et permet d’en découvrir les différentes faces illustrées. Edité en série limitée à 500 000 exemplaires, le bloc de timbres sera commercialisé à 5 € (1,50+2,00+1,50 €). Imprimé en offset la mise en page est de Sarah Lazarevic. Ce bloc de timbres sera vendu à partir du 18 juin 2012 dans les bureaux de poste, par correspondance à Phil@poste et sur le site Internet de la Poste. Mais il sera en avant première dès demain au Salon Planète Timbres (Parc Floral de Paris a Vincennes). C’est la première fois qu’un timbre illustrera la partie sculptée du tryptique, mais ce n’est pas la première fois que le rétable figure sur une émission de la poste française comme en témoigne le timbre ci-dessous.

L’ange musicien de Mathias Grünewald- Timbre de l’année 1985 – Croix-Rouge française. Détail de ce sublime chef d’oeuvre exposé dans la chapelle gothique attenante au cloître de l’ancien couvent des Dominicaines, aujourd’hui Musée d’Uterlinden à Colmar.

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Le reste du monde n’est bien sur pas en reste, en témoigne ces 4 timbres parmi les 29 timbres que compte cette « thématique » et qui porte l’image du retable d’Issenheim.

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