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COLOMBES : HISTORIQUE – LES ARMES

Un autre ouvrage retrace l’Histoire de Colombes ; il s’agit du livre de Léon QUENEHEN, écrit vers 1935 et épuisé en Librairie, mais à la disposition du Public à la Bibliothèque Municipale.

L’Histoire de Colombes se confond dans les âges avec celle de Paris. Toutefois, les traces réelles de civilisation se situent au XIIème Siècle (Archives Nationales).

De l’église, construite au XIIème Siècle puis agrandie plusieurs fois, il ne reste que le clocher, restauré en 1870.

Carte postale ancienne - église de Colombes.
Carte postale ancienne – église de Colombes.

Les autres parties ont été démolies en 1968, pour permettre l’élargissement de la rue de Verdun ou la circulation était très difficile. A signaler que l’état de vétusté de l’édifice était très avancé, c’est pourquoi cette solution a été retenue.

Aux Archives Communales, la plus vieille pièce est un livre de comptes datant de 1564. Quant à l’état-Civil, le premier registre est de 1626. A noter qu’un Fichier permet des recherches très rapides aux amateurs de généalogie.

L’ORIGINE du NOM de COLOMBES

COLOMBES depuis 1712

COULOMBE de 1675 à 1711

COULOMBES dans les documents plus anciens

En vieux français, une coulombe désigne une colonne ou colombage. Dans ce cas, deux versions sont possibles :

Il existait avant 1250 un Atrium ; situé à proximité de l’église, celui-ci était abrité par une couverture immense, elle-même soutenue par des colonnes ou colombages. Ces colombages étaient fabriqués dans la plaine de Gennevilliers (lieux- dits des Champarons et des Fossés-Jean ou Fausses-Gens) en raison de la proximité
des bois (Territoire de Bois-Colombes et La Garenne).Le nom étant employé au pluriel, cette version semble préférable, mais rien ne l’authentifie.

il y avait aussi dans le village, au lieu-dit « Le Perron » une colonne gallo-romaine, genre menhir, qui a été détruite en 1789. Certains attribuent le nom de notre ville à cette colonne ; si, à son origine, le mot était employé au singulier, c’est aussi probable.

En revanche, la légende qui donnait la préférence aux oiseaux ou aux colombiers, très nombreux, pour le choix du nom de Colombes parait plus imaginaire ; en effet, ces oiseaux n’étaient pas désignés sous ce vocable au XIIIème Siècle.

C’est la seule commune de France à s’orthographier COLOMBES avec un « S ».

Les ARMES de COLOMBES

Les armoiries de Colombes sur oblitération:

Envellope avec les armoiries de Colombes sur oblitération.
Envellope avec les armoiries de Colombes sur oblitération.

Les armoiries actuelles sont conformes à l’Arrêté Préfectoral du 20 juin 1942 qui nous a imposé ce blason. La légende donnée par la Commission Héraldique du Département de la Seine est la suivante :

«Armes parlantes ; deux colombes et un colombier.- Le colombier posé sur un mur crénelé, car Colombes posséda une enceinte fortifiée.

Ce jeu de mots qui satisfait l’oreille n’est pas, conforme à l’étymologie du nom de la ville : les colonnes. »
Pourtant, la commune s’était dotée d’armoiries en 1905 (Projet de H. TERHIES, Conseiller Municipal, adopté par Délibération du 17 août). Ces anciennes armoiries figurent sur les portes de la Mairie et au-dessus de la grande
horloge sur la façade du bâtiment construit de 1913 à 1923 ; en voici la définition :

 » L’écu, orné d’une branche de laurier et d’une branche de chêne réunies et que réhaussent quatre tours en forme de couronne, se divise en 3 parties :

– le chef, semé d’arbrisseaux sur fond d’argent, en l’honneur d’une partie très importante du territoire, « La Garenne ».
– à gauche, une porte, or sur fond de gueules, rappelant que Colombes a été ville murée.
– à droite, une colombe perchée sur des colombes, argent sur fond d’azur. »

La Section de la Garenne ayant acquis son autonomie le 5 mai 1910, c’est sans doute la raison pour laquelle ce blason n’a pas été approuvé par l’autorité de tutelle.

Les nouvelles armoiries ont-elles été choisies par rapport à la devise?

 » DULCIS ASCENDO PERTINAX VOLO »

Cette devise « Je vole avec persévérance et je monte avec douceur » a été adoptée par Délibération du Conseil Municipal, dans la Séance du 11 février 1906, sur proposition de M. GINDRE, Conseiller Municipal, mais on ignore si ce texte doit lui être attribué. De longues recherches seraient nécessaires pour savoir si cette devise est propre à la Commune de Colombes…

Armoiries de la ville de Colombes.
Armoiries de la ville de Colombes.

 » D’azur, au colombier d’or, accosté de deux colombes essorantes d’argent, celle de dextre contournée, soutenu d’un mur d’argent crénelé, maçonné de sable. »

Dessin de Robert LOUIS à Paris – Janvier 1943.

Vous pouvez consulter aussi l’article sur l’histoire de Colombes.

COLOMBES : HISTORIQUE – LES ARMES

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