C’était un vendredi 22 novembre ensoleillé peu après midi. Le cortège du président John Fitzgerald Kennedy faisait son entrée dans les rues de Dallas au Texas, sous les applaudissements de la foule. Le temps est si clément que le Président Kennedy circule en limousine Lincoln Continental cabriolet décapotable sans aucune vitre protectrice. Le président salue la foule en souriant depuis le siège arrière du véhicule. Son épouse Jacky, lumineuse dans son tailleur rose, est à ses côtés. Le convoi présidentiel descend la rue principale, prend à droite, puis s’engage à gauche dans une rue transversale où la foule est moins dense. Soudain, des détonations claquent. C’est aussitôt la confusion. John grièvement touché à la poitrine s’effondre sur les genoux de son épouse. “Mon Dieu, On essaie de nous tuer!” S’écrie-t-il. Jackie Kennedy se penche au-dehors pour aider l’agent secret Clint Hill a monter à l’arrière, et la limousine fonce vers l’hôpital pendant que la police se précipite vers un tertre gazonné d’où semblent provenir les coups de feu. Le président des Etat-Unis, John Fitzgerald Kennedy a été touché à la gorge et à la tête. En quelques minutes, les médecins du parkland hospital sont à pied d’oeuvre pour tenter de sauver le président, qui par miracle, montre quelques signes de vie, mais leurs efforts seront vains. Le 22 novembre 1963, à 13h00, 30 minutes après l’attentat, le président Kennedy, 46 ans, est officiellement déclaré mort à l’hôpital Parkland.
À 12h30, le 22 novembre 1963, Kennedy est assassiné en direct sous les yeux de millions d’Américains. c’est un véritable traumatisme pour toute une nation.
Peu après les tirs, la police pénètre dans un bâtiment situé à une centaine de mètres de l’endroit où Kennedy a été abattu: des témoins ont repéré un homme armé à l’une des fenêtres du 6e étage. La police découvre un fusil à lunette télescopique. L’un des employés, Lee Harvey Oswald, 24 ans, chargé de remplir les livres de commandes, manque à l’appel. C’est un ancien marine et tireur d’élite qui a vécu en URSS et défendu la cause Castriste. Un peu plus d’une heure après l’assassinat, il est arrêté par la police à l’intérieur du Texas Theater où il a cherché refuge après avoir abattu le policier Tippit qui l’avait interpellé pour l’interroger.
Moins de 48 heures après son arrestation par la police de Dallas, l’assassin du président JFK, Lee Harvey Oswald sera assassiné à son tour par Jack Ruby, propriétaire d’un night-club qui affirme être un fervent admirateur de Kennedy et qui voyant un “ sourire narquois sur le visage d’Oswald” a décidé de le supprimer.
La dépouille de Kennedy est ramené dans la capitale. le vice-président, Lyndon Johnson, prête serment à bord d’Air Force One, sur le tarmac de l’aéroport de Dallas, juste avant le décollage. Le dimanche suivant, un corbillard tiré par des chevaux transfère le cercueil recouvert du drapeau américain, jusqu’au Capitole et une garde d’honneur représentant tous les corps d’armée prend place autour de celui-ci. C’est le chef de la majorité sénatoriale, Mike Mansfield, qui prononce l’éloge funèbre. Il dénonce” l’intolérance, la haine, les préjugés et le mépris qui se sont conjugués pour aboutir à cet instant d’horreur” qu’a été l’assassinat du chef de l’État. Quelques 250000 personnes viennent s’incliner devant le corps de leur président et des dizaines de millions d’autres suivent la cérémonie à la télévision.
Le lundi matin, le cortège funèbre quitte le Capitole et remonte Pennsylvania Avenue. Au niveau de la Maison Blanche, des délégations venues de 92 pays se joignent au cortège, qui se dirige ensuite vers la cathédrale Saint Matthew, conduit à pied par Jackie Kennedy entouré des frères du président, Robert et Edward. La procession se remet en marche vers le cimetière d’Arlington. Devant la tombe sont prononcées les dernières prières. La sonnerie aux morts retentit et une salve d’honneur éclate. La veuve reçoit le drapeau replié, allume la flamme du souvenir puis se retire dans le silence.
Autour de ce timbre ont peut lire une citation extraite du discours d’entrée en fonction de JFK en janvier 1961 : « … And the glow from that fire can truly light the world » « , « …Et la lueur de ce feu peut vraiment éclairer le monde ».
Qui a réellement tué Kennedy? Le président Johnson nomma une commission d’enquête officielle, la commission Warren. Elle conclut que Lee Harvey Oswald avait agi de sa propre initiative et qu’aucun complot international n’avait été ourdi pour assassiner le président. Le rapport de la commission Warren suscita cependant de nombreuses critiques. En 1976, le Congrès américain désigna une nouvelle commission d’enquête, la commission Stokes, qui contrairement à la Commission Warren, affirma qu’Oswald n’avait pas été le seul tireur. Il y aurait eu au moins 2 tireurs et” une forte probabilité” pour que Kennedy ait été victime d’une conspiration. Mais cette commission se déclara incapable de désigner les conspirateurs. Aujourd’hui, on en est donc réduit à des conjectures. Kennedy a-t-il été assassiné par le KGB, c’est-à-dire par les services secrets soviétiques? A-t-il été tué sur ordre de Castro? Ou, au contraire, a-t-il été victime d’une conspiration de militants anticastristes vivant sur le sol américain, et qui auraient voulu faire payer à Kennedy son incapacité à se débarrasser de Castro? D’autres affirment encore que c’est la mafia américaine qui aurait exécuté le président. Certains évoquent même une vaste conspiration qui aurait impliqué le FBI et les services secrets américains dans le meurtre de leur propre au président! Le Jeudi 26 octobre 2017, l’administration de Donald Trump dévoilera près de 3.000 documents confidentiels concernant l’assassinat de John F. Kennedy. Mais l’assassinat de Kennedy est, encore à ce jour, un mystère. Une seule chose est sûre: la mort de Kennedy n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre!