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La ville de Québec a 400 ans.

Cette année la ville de Québec au Canada fête le 400ème anniversaire de sa fondation par Samuel de Champlain (appelé aussi « Le père de la Nouvelle France » ) en 1608. Samuel de Champlain se rend en Nouvelle-France pour la première fois en 1603. mais ce n’est que plus tard, en 1608 que Samuel de Champlain obtient le privilège du commerce en Amérique pour un an. Il décide alors d’implanter une colonie sur le Saint-Laurent pour contrôler plus facilement la traite des fourrures. C’est le 3 juillet 1608 qu’il s’arrête à Stadaconé (Kébec) pour y établir sa colonie et s’y installer pour l’hiver suivant instaurant ainsi une présence française au Québec. La ville de Québec est née et est la première ville francophone en Amérique du Nord. Québec représente le berceau de l’Amérique française.

Pour le quatrième centenaire de la fondation de la ville de Québec la poste Française et Canadienne émettent conjointement un timbre.

Timbre canadien pour les 400 ans de Québec.
Timbre canadien pour les 400 ans de Québec.
Timbre Français pour les 400 ans de Québec.
Timbre Français pour les 400 ans de Québec.
Timbre émis par la poste Canadienne. Timbre émis par la poste Française.

C’est l’occasion de rappeler l’amitié ininterrompu qui lie la France au Québec depuis 400 ans .

Pour illustrer l’histoire postale de la nouvelle France voici un extrait de La poste sous le régime français de Pierre-Georges Roy historien et archiviste québécois. Ce texte écrit en 1944 est tiré de « Toutes petites choses du régime français ».

Y avait-il un système postal quelconque au Québec sous le régime français? Non. Le gouvernement du Roi ne s’occupa jamais de doter sa colonie de l’institution si utile des postes.

Si M. X, qui demeurait à Québec, avait un fils à Paris ou même à Montréal, pour lui faire parvenir une lettre il devait attendre le bon vouloir d’un capitaine de vaisseau ou d’un voyageur quelconque pour le transport de sa communication.

Avec ce système archaïque, une lettre arrivait à destination souvent un an et même plus après avoir été écrite. Et, très souvent la lettre restait en chemin. Pour être plus sûrs que les envois arriveraient à destination nos ancêtres transcrivaient leurs lettres deux ou trois fois et envoyaient ces copies par des voies différentes.

Dans un acte notarié des Archives de la province de Québec on trouve trois lettres absolument semblables écrites par la même personne et envoyées au même destinataire. Par bonheur, les trois lettres avaient été remises à la personne intéressée.

L’ordonnance de l’intendant Hocquart du 20 juillet 1732 illustre bien les inconvénients de l’absence de système postal sous le régime français. Lorsque les vaisseaux venant d’Europe arrivaient à Québec, ceux qui attendaient des lettres de là-bas se rendaient en chaloupe au devant de ces navires et le capitaine, pour se débarrasser plus vite de ses commissions, leur remettait toutes les lettres dont il s’était chargé.

On comprend qu’avec un pareil système beaucoup de ces lettres se perdaient, quand elles n’étaient pas ouvertes par des gens peu scrupuleux.

Par son ordonnance du 20 juillet 1732, M. Hocquart défendait aux Québécois d’aller à bord des vaisseaux avant que le capitaine fût descendu à terre. Celui-ci devait les remettre à un négociant ou bourgeois de Québec à qui les intéressés pouvaient réclamer leurs lettres. Cette méthode surannée exista jusqu’à la Conquête.

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