Les premiers timbres ont été imprimés sur feuilles de papier chiffon fabriqué à la main. Les imbres modernes le sont sur papier à base de fibres chimiques, fabriqué sur machine. La naissance du papier se situe en Chine vers 500 ans avant J.C. Des tiges de mûrier plongées dans l’eau étaient écrasées pour faire apparaître les fibres cellulosiques, éléments de base pour la fabrication de la feuille. La suspension de fibres dans l’eau, pâte épaisse, était étalée sur des claies de bambous. Par égouttage et évaporation, la feuille ainsi formée se consolidait. En Europe, à partir du XI’ siècle, on utilisait le papier Velin (peau de veau tannée) et le parchemin (peau d’agneau tannée). Des Croisés récupérèrent le savoir-faire des Arabes et, de retour en France, contribuèrent à créer les premières fabriques.
Les premiers papiers seront fabriqués à la forme, méthode longtemps utilisée pour produire des papiers de qualité. La forme est constituée d’un cadre de bois sur lequel un treillis fin a été tendu. L’ouvrier va le plonger dans la cuve de pâte. Par un mouvement circulaire appliqué au cadre, il va répartir les fibres. Le cadre sera ensuite placé dans un séchoir. La demande accrue de papier incitera à mécaniser la production et à utiliser d’autres sources de fibres: pâte de paille cuite à la chaux, pâte mécanique obtenue par râpage de rondins de bois tendre, pâte chimique à partir de cuisson de copeaux de bois dans des lessives chimiques à chaud ou sous pression. L’usage de coton, lin et chanvre reste réservé aux papiers nobles : billets de banque édition de luxe…
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